Bon à savoir 2024
Les faits saillants de 2024
Le Cardinal Jozef De Kesel, va célébrer la messe à 10h.
A l’ issue de la procession se tient, dans la Bruggestraat, une courte cérémonie: elle se déroule à proximité de l’ église Saint-Jean, en plein air. Y participant les groupes suivants: – les trompettistes du Groupe du Miracle, – le groupe des invités, – des particuliers porteurs d’ emblèmes des associations, – le groupe des notables, – le choeur jubilatoire.
Le char de la Madone, flanqué de ses flambeaux est stationné à la Bruggestraat. Les cavaliers qui clôturent le cortège y empêchent toute circulation.
Déroulement:
1. Au début de la cérémonie, le choeur entonne le Chant Marial de Poperinge: « Notre-Dame, depuis des années à Saint-Jean, d’or couronnée, montrez à Poperinge qui vous loue de ses chants, que volontiers vous y résidez. »
2. Suivent un court texte et une bénédiction.
3. Vient alors une strophe du Chant Marial : « Notre-Dame de notre pays », tandis que chacun tourne ses regards vers la Madone.
4. La cérémonie s’ achève par une sonnerie des trompettistes.
On n’a que peu d’ indication sur le premier centenaire faute d’ archives (disparues lors des ravages causés par les « iconoclastes » dans les églises). A l’ occasion du bicentenaire, un autel baroque a été érigé: il a été conservé
dans son style d’ origine. Pour le tricentenaire, le 5 juillet 1778, sortirent deux processions: l’ une le matin composée notamment des trois gildes d’ arbalétriers, des cinq Chambres de Rhétorique, des reliques des trois paroisses, du clergé et de la statue miraculeuse; l’ autre, l’ après-midi, plus spécifiquement centrée sur les sept chars d’ apparât dont le dernier évoquait le miracle de Poperinge. La statue de la Vierge était, pour sa part, portée par les Pères Recolets.
A l’ occasion du quadricentenaire, quatre cortèges, issus de trois paroisses et du « Collège Episcopal Saint-Stanislas » furent organisés. Celui de Saint-Jean était d’ emblée le plus important, car il comportait le Char du miracle, ainsi
que la statue miraculeuse portée par douze jeune filles. En 1954, on célébra le 475 ième anniversiare du miracle. Outre la procession, amplement remaniée et renouvelée, une représentation théatrale du « Jeu du miracle » fut donnée sur la Grande Place. Pour le 500 ième anniversaire du miracle, le premier juillet 1979, une messe pontificale fut célébrée. La procession de 1400 figurants, entièrement rénovée, comportait trois parties, respectivement consacrées à « Marie, Mère
du Christ et de l’ Eglise », à une évocation historique et à un hommage à Notre-Dame de Saint-Jean, avec en apothéose, le Char de la statue miraculeuse.
1909 fut pour Poperinge – qui vénère Marie – une année exceptionnelle. Des milliers de fidèles assistèrent le 16 mai à la cérémonie du couronnement de Notre-Dame par Monseigneur Waffelaert, évêque de Bruges. Ce couronnement eut lieu au cours d’ une messe spécifique sur la Place du Marché; il fut animé par un choeur de six cents exécutants. Des cars spéciaux affluèrent, principalement de la Flandre française – pour assister à cet extraordinaire événement. La statue couronnée de Poperinge se rangea ainsi parmi les vingt-six autres Madones miraculeuses de notre pays. Le couronnement de Marie se trouve représenté sur un vitrail près de l’ autel Notre-Dame. Détail intéressant: le prêtre avec l’ enfant de choeur qui suit la statue est le portrait de l’ Abbé Camiel Banckaert, prêtre de la paroisse Saint-Jean de 1902 à 1922. De même, au dessus du portail principal de l’ église, au niveau du tympan, un bas-relief représente le couronnement de Marie par la Sainte-Trinité. En 2009 s’est déroulée une célébration spéciale pour commémorer le centenaire du couronnement.
La procession de l’ obscurité. Comme suite au miracle de 1479, la dévotion à Marie se développa et conduisit le clergé à instituer une huitaine (d’ un samedi au suivant) permettant d’ alterner célébrations, actes de piété et remise d’ indulgences; ce fut aussi la période de kermesse. A l’ issue de la huitaine (second samedi), une procession se déroulait et l’ église Saint-Jean restait à cet effet ouverte toute la nuit, d’ où le nom de « procession de l’ obscurité ». Mais pour parer à la désaffection de certains pèlerins, davantage attirés par les réjouissances de la kermesse, l’ évêque d’ Ypres décida en 1806 de fermer l’ église le soir et d’ avancer la procession à l’ après-midi. Elle débute désormais à 16 h; la statue est portée par des hommes.
La procession dite du « Pameltje » Elle se déroule chaque année le dernier jour de la kermesse, juste après célébration de la première eucharistie du matin. Elle doit son nom au « Pamel » (= pâturages qui entouraient la paroisse Saint-Jean, et dont elle parcourait le périmètre). La statue était portée par des jeunes femmes en vêtements d’ apparât, depuis que les quatre soeurs Aernout avaient, en 1788, bravé un édit de l’ Empereur d’ Autriche Joseph II, interdisant les processions sur la voie publique. Aujourd’ hui, la statue n’ est plus portée par des jeunes femmes mais véhiculée sur un petit char prévu à cet effet.
Depuis la premier procession:
Cérémonies tenues